Pour pouvoir mettre en place mes différents projets, je devais d’abord créer un atelier et acquérir des compétences.
Les ressources de départ étaient plutôt maigres : une perceuse, une meuleuse et un poste à souder.
Quant au budget… il allait falloir beaucoup de patience et d’organisation pour arriver au but fixé.
La version finale de l’atelier doit permettre de réaliser des projets allant de la déco chantournage jusqu’aux ossatures bois et doit tenir dans une voiture.
J’ai fini par découper le projet étape par étape en prenant d’abord les outils d’usage très courant pour arriver vers les machines plus spécialisées.
J’aurai eu l’air malin à monopoliser mes économies dans un rabot électrique que j’aurai pu regarder pendant des mois avant de me payer une scie pour découper les pièces à raboter…
– Bien débuter :
Mes premières dépenses n’ont pas été des machines mais des outils de prise de mesures et des serre-joints.
Même si c’était un peu gonflant de ne pas démarrer tout de suite avec les machines, j’ai pu gagner beaucoup de temps grâce aux mesures précises et aux pièces de bois bien maintenues.
Le truc qui m’a fait le plus gagner de temps a été l’équerre-trusquin Veritas et les outils de mesure Incra.
Astuce, j’utilise beaucoup une règle de tailleur pour dessiner les courbes plus rapidement, elle me sert aussi pour les travaux de couture.
– Premières machines :
J’ai eu deux acquisitions de départ, une petite perceuse visseuse à chocs et une scie sauteuse sur rail. Elles m’ont permis de traiter beaucoup de projets pendant plusieurs mois.
La possibilité de monter la scie sauteuse sur rail a rendu la machine très polyvalente, de la coupe courbe jusqu’au délignage en attendant de pouvoir obtenir une scie circulaire.
– Deuxième vague :
Encouragé par les résultats de la scie sauteuse sur rail, j’ai pris également une scie circulaire sur rail, le gain de précision vaut vraiment le coup.
Avec les chantiers en itinérance, j’ai choisi un rail qui a la particularité de s’enrouler dans la boîte de la machine pour un gain de place appréciable en voiture.
– Troisième vague :
Je complète l’atelier avec une défonceuse, un rabot et une scie à chantourner.
L’arrivée de la défonceuse m’ouvre un large éventail de possibilités et de compétences. Je rationalise aussi le choix de mes fraises, je ne dispose pas d’un coffret mais seulement de 4 fraises de qualité.
– Quatrième vague :
Réception de la scie à onglet radiale qui me permet d’apprendre les techniques d’ossatures bois avec efficacité et rapidité.
-Cinquième vague :
En cours au moment de la rédaction de cet article, arrivée future d’une ponceuse et d’une lamelleuse.
L’ensemble tombera à point nommé pour la réalisation de mon habitation et clôturera l’ensemble après 3 ans de patience.
– En conclusion :
J’ai bien souvent été découragé en voyant des ateliers de fou et les savoirs-faire nécessaires en me baladant sur le net.
Il est facile de se laisser impressionner par un projet en oubliant le temps qui a été nécessaire pour parvenir de l’idée au résultat final.
N’ayez pas peur de vos idées, aussi difficile que cela puisse paraître. Pour manger un éléphant il suffit simplement d’y aller une cuillère après l’autre.
– Pour aller plus loin :
- Copain des copeaux (super utile) https://www.copaindescopeaux.fr/
- Woodgears (pour le plaisir) https://www.woodgears.ca/
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