Je roule en véhicule économe.

Bon, avouez que vous avez cliqué uniquement pour le véhicule de la photo de présentation de l’article !

– Le contexte :

Quand tu vis dans un coin paumé en moyenne montagne, les transports en communs, il n’y en a pas. Vu que tu es dans une zone blanche, le covoit c’est en rêve. La première gare TER est à 40min de voiture. Les vélos électriques ça n’existe pas, de toute façon les seuls cyclistes que tu croises ici, vu le relief, c’est des sportifs qui s’entraînent pour une compétition.

Bref, loin de la mobilité Start Up nation, ici, sans véhicule, tu es foutu…

– Avant de commencer :

Je ne vais pas m’amuser à dresser une liste de véhicules fiables et pas chers, ce serait trop compliqué. Je vais me contenter de ceux que j’utilise et que je connais bien.

Dans les grandes lignes, un moyen de locomotion pertinent consomme peu, est fiable et d’un entretien facile. Quand vous recherchez un véhicule commencez par regarder le prix de la pièce détachée et la possiblité de remplacer soi même.

Eliminez tout ce qui casse et qui coûte cher.

– Peugeot 107 :

La Peugeot est à droite…

La Peugeot 107 est issue d’un programme commun avec la Citroën C1 et la Toyota Aygo. Quand vous ouvrez le capot c’est un moteur Toyota.

Le moteur est un trois cylindre de 1000cm3 injection de 68ch qui consomme de 4 à 5 litres aux 100 kms. Il dispose d’une distribution par chaîne pour une plus grande fiabilité.

En dehors des vitres électriques, il n’y a rien à casser dans la voiture, même les rétros sont manuels. De petite taille, on peut voyager à deux adultes et rajouter un enfant. Apte aux longues distances, le réservoir de 35L vous permettra de rouler environ 700km. De plus, elle se défend bien sur la neige.

8 poêles à bois dans le coffre, la 107 est très flexible.

Le point fort de la 107 c’est qu’elle est très facile à réparer et que les pièces sont peu onéreuses : 70 euros le kit embrayage, 80 le jeux complet disques plaquettes…

On retire 6 vis et hop, accès complet face avant!

Cette voiture a quand même quelques inconvénients :

  • La garde au sol est un peu faible, c’est important sur les chemins de campagne.
  • L’étanchéité n’est pas toujours parfaite au niveau du coffre.
  • Les tous premiers millésimes ont une pompe à eau faiblarde facile à changer, problème réglé sur mon millésime 2009.
  • Faiblesse de l’embrayage, le mien a dû être changé à 120000km, visiblement le problème aurait été réglé depuis.

– Yamaha 125 YBR :

La petite moto des auto-écoles, c’est mon véhicule de secours. La Yamaha 125 YBR est une pure utilitaire qui succède à la 125 SR tout en gardant le même moteur éprouvé. Avec ses 10ch vous pouvez espérer rouler à 90 voire 100 km/h pour une consommation se situant autour de 2,5l aux 100 kms. Avec son réservoir de 12l on peut espérer une autonomie de 350 à 400 km.

Il est bon de savoir qu’avec si peu de puissance le gabarit du conducteur joue grandement sur les performances de la bête. Paradoxalement la position de conduite reste adaptée au plus grand nombre.

Pas assez rapide pour l’autoroute ou les voies rapides, elle est très bien pour le réseau secondaire et sa légéreté est appréciable en montagne.

Il est possible de rouler loin, faites tout de même une pause tous les 100 kilomètres, vos fesses vous remercieront.

La Yamaha 125 YBR est d’une fiabilité proverbiale, cependant les versions injection ont parfois une panne de pompe à essence. Ne vous laissez pas embobiner par le garagiste qui voudra changer le système complet pour 400 euros. Changer juste la pompe pour 30 euros.

– Les Mobylettes et autres brêles :

Avec une consommation de 1,5 à 2 l aux 100kms, ça peut être valable de retaper une mobylette pour les trajets jusqu’à 10 km.

la Peugeot 102.

Le problème des brêles c’est que ça devient de la collection et parfois il vaut mieux partir sur une 125 pour le même prix. Avec un peu de chance, il est possible de faire une sortie de grange pour une somme raisonnable. Ici on roule en Bleue Motobécane et Peugeot 102. J’ai aussi fait pas mal de bornes en Piaggio Ciao.

Même si c’est assez poussif le Ciao reste une valeur sûre. Il n’est pas encore surcôté, il est répandu, consomme peu et sa transmission finale à courroie le rend propre. Attention à ne jamais freiner du frein avant sur le mouillé avec un Ciao.

Je ne recommanderai pas l’achat d’un cyclo d’occasion à une personne incapable de faire de la mécanique. Le travail de restauration nécessite un minimum de compétence et les machines ont parfois été trafiquées.

Avec une brêle d’origine pour plus de fiabilité, vous pouvez espérer accrocher un bon 45 /50 km/h certaines peuvent aller jusqu’à 60. L’arme absolue pour aller à la boulangerie.

Bonne route !

 

 

 

 

 

 

 

 

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